Comment naviguer dans l'incertain ?

#1. Comment on s'ancre ?

- Il y a des choses qui bougent sans cesse...
Dans un quotidien rempli de peurs, ce n'est pas pour rien si la peur de se tromper et les risques financiers sont les principaux freins aux projets de reconversion (pour 34% d'entre nous, c’est la peur de se tromper et de prendre trop de risques qui arrivent en tête, alors que pour 28% d'entre nous, c’est le sentiment de ne pas avoir les moyens d’assurer financièrement).

- Et d'autres qui sont immuables...
Ce qu’on est en tant qu’individu, au plus profond de notre être, ÇA, ça ne bouge pas !

Alors, comment on navigue, sans couler, quand on ne sait pas ce que nous réserve demain ? Comment on garde le cap quand on ne sait même plus qui on est ; surtout, quand on a envie de changer de job ou qu’on se pose des questions sur son avenir pro ?

Noir c'est noir ?

D’accord, il y a les circonstances extérieures, comme par exemple la pression non-stop des réseaux sociaux (comme notre feed Linkedin où il nous semble que tout le monde cartonne dans son boulot). On a vite fait de déprimer en scrollant non-stop et en ayant l’impression que tout le monde “réussit”, même si le concept même de la réussite est subjectif et propre à chacun.

Moi moi mon toit !

QUI JE SUIS ? Clotilde Dussoulier, dans un épisode de son podcast "Change ma vie", tente une réponse à cette question existentielle qui a fait couler tant d'encre. Les circonstances, les faits qui nous entourent et qui sont hors de notre contrôle, sont neutres. Ce n'est que par le filtre de nos pensées qu'on peut décider si elles sont bonnes ou mauvaises, favorables ou défavorables.

Alors, quand ça tangue à l’extérieur, comment s’ancrer et se centrer davantage ? Pour être plus solide sur ses appuis, il va falloir se reconnecter à soi, à ses envies et à ses émotions. Pour retrouver de l'apaisement et faire ses choix en conscience.

Ma zone de flow

La zone de flow, c’est cet état qu’on peut tous atteindre quand on effectue une tâche et qu’on ne voit pas/plus le temps passer ; que l’on est ultra concentré sans que cela nous demande un effort énorme. Comme si tout arrêtait d’exister autour de nous, comme si on était 100% dédié à ce qu’on faisait à cet instant T, sans se soucier de notion de performance, de réussite ou de temps justement ! On est alors tellement dédié à ce qu’on fait, qu’on éprouve une forme d’apaisement et de sérénité. Sans justement faire attention aux circonstances extérieures, potentiellement toxiques.

Reste à trouver ce qui nous fait entrer dans cet état de flow : lors du Bilan Switch, on apprend justement à identifier ces moments qui sont un excellent indicateur pour voir ce qui nous fait du bien et nous énergise.

Mes envies profondes

Se reconnecter à ce qui nous fait vibrer, à ses envies, à ses désirs, c’est aussi savoir pourquoi on effectue une action, notamment dans son travail. Le pourquoi par exemple, le “why”, c’est la raison qui donne potentiellement envie de se lever le matin pour aller au boulot. C’est peu dire qu’il a une place essentielle dans le Bilan Switch, car même s’il peut évoluer pendant toute une vie pro, c’est la boussole de ces moments qu’on consacre au travail. 

Et trouver son “pourquoi”, sa raison d’être, permet encore plus de s’ancrer dans le présent et d’accepter les incertitudes du futur.

"Je me suis dit : mais pourquoi je fais ça en fait ? Y a vraiment un truc qui cloche mais bon… On continue, on persiste (...) 3 mois après mon retour de congé maternité - j’aime bien cette formule aussi - mon entreprise m’a quitté et en fait, j’étais complètement désalignée avec ce qui avait bougé à travers mes 2 grossesses, mes priorités... Mais pourquoi je me lève le matin ? Est ce que j’ai toujours envie d’aller promouvoir des vêtements fabriqués en Chine et revendus 2€ en France ?! Bah non, plus tellement. Ça résonne plus.... L’environnement, il est plus du tout ce que j’avais connu quelques années auparavant donc là, décalage complet". Ophélia, promo CJ125

Faire de la place au lâcher prise - Pourquoi on a tendance à vouloir contrôler ce qui nous arrive ?

Normal, on se dit qu’on ne contrôle pas le climat ou les guerres, mais qu’on veut au moins avoir la mainmise sur ce qui se passe à notre échelle dans notre vie à nous. On se dit que ça se passera mieux si on connaît exactement le déroulé des événements. Et si on sait comment ça va se passer, et quelles seront les conséquences, tout devrait mieux se passer, n’est ce pas ? 

Pourtant le lâcher prise est bénéfique. Parce qu’il est impossible d’avoir un contrôle absolu sur ce qui va se passer, même à notre petite échelle. Et que c'est épuisant et stressant de vouloir tout contrôler dans les moindres détails. Lâcher prise, c’est accepter qu’on aura aussi potentiellement des bonnes surprises, que c’est le rythme de la vie, et que, se laisser porter, parfois, ça a aussi du bon. Si les choses doivent se faire alors elles se feront. Le lâcher prise, c’est aussi accepter que le bon moment n’existe pas. Il n’y a pas de moment “parfait”.

Petit Exo de visualisation :
Vous êtes paisiblement installé(e) sur un bateau au milieu de la mer, aucune terre en vue. Le ciel est bleu, l'air est doux, vous êtes bien... Dans ce bateau, il n'y a aucune cabine, juste un plancher et un mat à votre vue. Soudain, le ciel s'assombrit, la mer s'affole, le bateau tangue violemment. Vous êtes paniqué, vous êtes trempé, vous avez froid. Votre seul refuge est ce mat au centre du bateau, auquel vous êtes désormais accroché et que vous ne lâchez plus. Au bout de quelques minutes, vous n'avez pas d'autre choix que de ne penser à rien, juste à ce mat que vous serrez dans vos bras et d'attendre que la tempête cesse. Et c'est justement ce qui finit par se produire. Le calme revient, le soleil donne. Vous l'aurez compris, ce bateau qui navigue dans la tempête, c'est un peu une métaphore de la vie et de la nécessité de (souvent) lâcher prise devant une situation difficile qu'il faut observer en se reconnectant à soi (à son centre, à son mat) pour mieux la vivre.

#2. Les solutions pour vivre cette période incertaine

L'ajustement par rapport au travail

Plutôt que de radicalement changer de travail et de tout plaquer - et risquer de le regretter 7 minutes plus tard - on peut commencer par changer son rapport au travail (d'ailleurs on a un article sur ce sujet). Et ça commence par analyser comment on se perçoit dans la sphère pro, comprendre ce qu’on attend de son job, ce qu’on y projette, quels sont nos besoins, pour mieux définir, pour l’avenir, les ajustements qui seront peut-être nécessaires pour traverser la tempête. C'est ce qui explique que parfois, on a juste besoin de changer de cadre de travail tout en restant dans le même domaine d’activité.

"Je me suis rendu compte que, davantage que le sens, c’était la question de mon environnement de vie et de travail qui comptait le plus pour moi. J’ai eu des enfants, j’ai vécu des confinements à Paris en appartement et j’avais vraiment envie de voir autre chose". Albane, promo CS118

Écouter les histoires des autres

On aime tous entendre les histoires de personnes qui sont passées par les mêmes questionnements que nous (en témoigne le succès de nos soirées Pitch Your Switch). Ça nous enrichit, et même quand les récits n’ont rien à voir de près ou de loin avec nos vécus, on peut forcément s’identifier à un moment ou à un autre. Comment les gens vivent ces mouvances, comment ils les apprivoisent dans ces moments houleux pour toutes et tous : rien de tel pour les démystifier et pour se dire que nous aussi, on va y arriver. Et que la tempête finira forcément par passer.
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Le Bilan Switch

Quand on se pose des questions sur ses envies au boulot, sur son changement de vie pro, le tout avec des circonstances extérieures qui peuvent être perçues comme incertaines : il est peut-être alors temps d’entamer un bilan chez Switch Collective. On ne va pas forcément changer de job immédiatement, mais faire un bilan sur ses envies, dessiner sa boussole pour sortir du brouillard et y voir plus clair, pour donner un nouvel élan à sa vie. Parce qu'avec Switch, on repart avec bien plus qu'un bilan pro, on repart avec une méthodo applicable à tous les pans de notre vie et avec un nouveau regard sur notre manière de percevoir notre travail, notre rapport aux autres, et toute notre vie dans son globalité.

Tout seul on va plus vite, ensemble on navigue plus loin

Vous nous voyez venir :-) Le collectif c’est notre dada chez Switch Collective - puisque lors du Bilan Switch, vous faîtes partie d’une promo et vous avez des buddies - être entouré de gens qui se posent les mêmes questions permet de réaliser qu’on est pas tout seul à se dire que ça n’est pas le bon moment ou à se mettre des freins parce qu’on a peur (et c’est normal). 

Quand on rejoint le mouvement Switch, on intègre un collectif solide, de confiance, avec les mêmes questionnements et la même impulsion. Et dans un collectif puissant, on a comme par magie l’impression qu’on peut déplacer des montagnes, et on dit Adieu à ce sentiment où on a l’impression de subir tout seul dans son coin, des choses qui, souvent, ne nous correspondent plus.
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POUR ALLER PLUS LOIN

👉 Si vous êtes en pleine période de doute, inscrivez-vous à notre mini-programme gratuit "7 jours pour switcher". Pendant 7 jours, vous recevrez des exercices et des inspirations pour vous mettre en mouvement !

👉 On organise très régulièrement des lives avec des conseils et des exercices concrets, pour faire un premier pas en douceur dans sa transition pro. On y parle du Bilan Switch, notre bilan de compétences nouvelle génération de 2 mois en collectif pour redonner du sens à sa vie pro. Inscriptions ici.

👉 Et si vous voulez qu'on discute de votre situation pro et qu'on vous aide à y voir plus clair, prenez un rdv téléphonique de 20 min avec la team Switch juste ici !