Ma Résolution, porte ton nom 🎶

Après le décompte, on passe aux chiffres‍

Que vous soyez plutôt du genre à ne pas vouloir en entendre parler, ou plutôt de ceux qui annoncent, dès le 1^er janvier, remontés comme un coucou “Cette année, je fais du sport pour de vrai !” ou “Cette année, je change de job et pas que dans ma tête", le premier de l’an, les résolutions reviennent sans crier gare. 

Et pourtant, 1 personne sur 2 au moins prendrait des "bonnes résolutions" en France alors qu’on serait seulement 15% à les tenir ! Et si en plus, on ajoute le fait qu'une bonne résolution n’est tenue en moyenne que 14 jours, 8h et 33 minutes... ça laisse peu de chance à notre salle de sport de voir notre venue…🤫

"Mais vous chez Switch, vous ne prenez jamais de résolutions ?" 
En voilà une bonne question ! Vous commencez à nous connaître et vous savez qu’on ne va pas se laisser débiner par une simple histoire de résolutions pressurisantes. Et comme on aime faire un pas de côté chez Switch. On dit OUI aux résolutions. Mais à nous de définir si elles sont "Bonnes" ou "Mauvaises". En 2 mots, les Switch Résolutions, on les veut connectées à nos envies et ancrées dans le temps. 

On reprend tout depuis le début et on vous donne toutes nos astuces et bons conseils pour bien enclencher 2023 !

#1. Résolution ou bataille de l'esprit ?

Comme le dit le dicton, il paraîtrait que “si on veut, on peut” non 👵 ? Et c’est là où on veut en venir, un dicton, c’est justement une expression figée dans le temps, à l’opposé du sens de la vie et de la société dans laquelle nous vivons, en perpétuel mouvement. 

Prenez l’exemple du Dry January affiché sur les réseaux sociaux début janvier. En gros, après des fêtes bien arrosées, on prend la "bonne" résolution de ne pas boire une seule goutte d’alcool jusqu’au dernier jour du mois. Seulement voilà, dès le 15 janvier, beaucoup craquent et ça tourne en bonne partie de rigolade arrosée par des… “bah j’ai pas tenu, mais c’est pas grave" 💁.  

Quand on se fixe des résolutions qui vont uniquement reposer sur notre force mentale (comme une résistance pour ne pas sombrer vers le pouvoir obscur de la force), on est assurés de se culpabiliser davantage si l’on échoue. Et ça tourne facilement au “je suis nuuuuul, j’ai pas de volonté, je le savais bien” et la boucle est bouclée. Finito, basta les résolutions prises 15 jours plus tôt ! 

Mais d’où vient cette tradition  ? Elle remonterait à la période des Babyloniens, à l’Antiquité (quand on vous parlait de dicton vieux comme le monde, on n'était pas si loin de la vérité). Selon leur croyance, ils promettent à leurs Dieux de rembourser leurs dettes et de rendre les objets qu’ils avaient empruntés, pour remettre les compteurs à zéro pour la nouvelle année. Une sorte de bonne résolution de début d’année en soi. Ce sont les Romains qui ensuite ont pris l’habitude de promettre des choses à Janus ; le Dieu aux deux visages dont l’un est tourné vers le passé, l’autre vers le futur. Voilà pour la petite histoire.

#2. Une vraie résolution, c'est avant tout celle connectée à l'entièreté de son être

Dans le Bilan Switch, on voit les choses de manière holistique. On ne s’arrête pas au cérébral 🧠. On propose des exercices concrets pendant 2 mois pour connecter les participants à leurs tripes, à l'émotionnel voire au corporel (méditation, impro, exos de recentrage etc...) pour qu’ils soient en mesure de se reconnecter à eux-mêmes, à leurs vrais besoins, à leurs envies et d’être ensuite en mesure d’y voir parfaitement clair et de faire les bons choix pour eux. 

#3. Mais alors, comment on se fixe simplement de vraies bonnes résolutions ?

🖊 Prenez de quoi écrire, vous allez enfin pouvoir poser les bases de 2023.

Les bons conseils font les bonnes résolutions

1. D'abord, on limite la quantité : stop aux demies douzaines de résolutions

Combien de bonnes résolutions est il raisonnable de prendre si on veut les tenir ? Sûrement pas plus d'une ou deux, surtout en cette période de crise, estime le professeur Michel Lejoyeux, psychiatre et auteur du livre "Les 4 temps de la renaissance".

2. Sortir des “il faut”, “y’a qu’à” ainsi que des Ctlr C et Ctlr V

Quand on entend autour de soi la panacée de résolutions, toutes plus stimulantes les unes que les autres, on pourrait être tentés de se dire, "ah moi aussi je veux faire ça", sans s’en rendre vraiment compte. On s’influence les uns les autres sans le vouloir, sans qu’il s’agisse de nos propres résolutions. Logique qu’on n’arrive pas souvent à les tenir au bout de quelques semaines !

C’est comme se dire "Mes potes se sont tous mis au trail, c’est forcément génial, je dois m’y mettre aussi" ou la variante boulot “Tout le monde bosse en start-up, je devrais moi aussi y aller pour être enfin épanoui dans mon job".

Pas de bonnes résolutions sans exercice pratique

Exo n°1 : Comprendre pourquoi cette résolution plutôt qu'une autre ?

Pendant le Bilan Switch, on invite chaque participant à aller interroger ses envies et ses besoins profonds. C’est exactement ce que vous allez faire maintenant. Prenez 10 minutes pour analyser les résolutions que vous vous êtes fixées au 1^er janvier, en vous demandant pourquoi vous voulez vous y tenir. C’est ce “pourquoi” qui est important, la résolution en découlera mais pourra se traduire autrement. 

Exo n°2 : Transformer ses résolutions en habitudes

Le gros danger quand on imagine ses résolutions, c’est de les prendre en tant que telles sans les décliner en habitudes. On sait bien que commencer par travailler sur ses habitudes est moins euphorisant que de passer directement à l’écriture de résolutions défiant les lois de la gravité. Entre devenir un auteur célèbre ou s’asseoir tous les matins devant son ordinateur pour écrire 500 mots, le choix est vite fait. Et pourtant, l’un ne va pas sans l’autre. Mais l'objectif ne sera jamais atteint sans une habitude ancrée dans notre esprit. 

Une habitude se crée quand on est capable de répéter un processus ou une tâche sur la durée. Et lorsque ce processus nous est familier, il devient automatique. Vous n’avez alors plus besoin de vous discipliner pour réussir. Magique on vous dit!

Exo n°3 : Se fixer des petits pas

Vous pouvez continuer à penser grand, mais pour mettre en pratique toute bonne résolution et passer de la résolution à l’habitude, le secret, c’est de commencer petit. 

Et qu’il s’agisse de résolution ou même d’habitude, s’en fixer des trop ambitieuses peut mener irrémédiablement à la pure et simple procrastination. Et ça, c’est ce qu’on veut éviter à tout prix. Une habitude, pour être tenue, doit être concrète, précise, évaluable et atteignable. Si l’objectif paraît trop exigeant, on risque de se décourager. À l'inverse, si on se focalise sur un micro-objectif, le but semble plus proche et chaque étape atteinte renforce notre confiance en nous et nos capacités à aller jusqu’au bout.

C’est pour ça que n’importe quel objectif ambitieux doit être découpé en micro-objectifs atteignables. Si vous voulez écrire un bouquin, fixez-vous l’objectif d’écrire une page d’ici la semaine prochaine. Si vous voulez ouvrir un restaurant, commencez par organiser un dîner pour 15 personnes le weekend prochain. Et ensuite vous verrez. 

La technique des PPP (Premiers Petits Pas) on y croit dur comme fer et c’est justement l’un des basiques de notre Bilan Switch.

#4. Les 4 conseils clés pour ancrer nos petits pas dans la durée

Une fois ses petits pas identifiés, comment faire pour continuer à les réaliser dans le temps ? On vous partage nos 4 astuces clés : ‍

1. Dompter sa volonté (rien que ça !)

Les bonnes résolutions, c’est en général le moment où on a la volonté de changer et où on voudrait voir cette volonté durer toute l’année. On se sent comme Mike Tyson et on est convaincus que rien ne pourra nous arrêter. 

Pourtant, comme nous l’explique Gary Keller dans le très utile “Passez à l’Essentiel”, tous les changements basés sur la seule volonté sont voués à l’échec. Parce que la volonté, c'est comme un muscle : elle peut être très puissante mais elle est peu endurante. Son stock est limité et elle doit être utilisée avec parcimonie.

C’est comme un réservoir de volonté qui se vide au fur et à mesure de la journée à chaque décision qu’on prend. Donc décider de tout, tout le temps peut être très anxiogène. Or les habitudes permettent de préserver le réservoir de volonté. Puisqu’on ne réfléchit pas, on n’a pas de choix à faire. Logique !

2. Optimiser son énergie d’activation

C’est la fameuse règle des 20 secondes de Shawn Achor ⏱. Ce chercheur de l’Université d’Harvard a établi que 20 secondes était le délai décisif pour se mettre à faire quelque chose ou non. C'est ce qu'il appelle "l'énergie d'activation". Or assez logiquement, mettre en place une nouvelle habitude va nous demander de l’énergie d’activation. Elle marche dans les deux sens : si une chose vous prend 20 secondes de moins que d’habitude, vous aurez beaucoup plus de chances de vous y mettre. Si au contraire, elle vous prend 20 secondes de plus, ce temps supplémentaire va probablement vous dissuader de vous y atteler. Par exemple, si vous avez décidé d’aller faire du sport au réveil, mettez vos chaussures à côté de votre lit, histoire de réduire le temps de réflexion (vous avez le droit de les mettre sous votre oreiller pour être sur de réfléchir encore moins) ⛹.

3. Ancrer la nouvelle habitude à une habitude existante

Dans son livre “Le pouvoir des habitudes”, Charles Duhig nous explique qu’on a besoin d’un déclencheur d’actions pour mettre en place une nouvelle habitude : on peut donc utiliser une routine déjà existante pour en juxtaposer une nouvelle ou associer une action déjà en place ou un rituel à la nouvelle action. Vous pouvez par exemple associer le fait de faire du sport avec le fait de déposer votre enfant à l’école, ou d’associer vos 10 minutes de méditation à votre café du matin. 

4. Ensemble, un point c’est tout 

Testé et approuvé :  quand on se motive à plusieurs pour changer ou insuffler du changement dans un pan de sa vie, ça marche mieux. C’est la magie du collectif (et on en connaît un rayon !) qui entraîne un engagement plus fort et une solidarité puissante. Partager son objectif avec des proches qui seront là pour vous soutenir, vous encourager, est aussi une des clés du succès : c’est ce qui fait que vous aurez toutes les chances de faire de votre nouvelle habitude une résolution bien à vous qui répond à vos besoins, qui durera dans le temps et qui aura tout pour être atteinte. 

C’est exactement ce qu’on vous souhaite si vous êtes tentés de passer par le Bilan Switch. Si à la fin de la lecture de cet article, reprendre en main votre vie pro fait partie de vos 2 (max) résolutions, on vous garantit que le collectif vous boostera et vous aidera à vous connecter à vos réelles envies. Et pour boucler la boucle des résolutions, on voudrait finir par vous dire que ce n’est pas pour rien si le Bilan Switch a un taux d’abandon proche de zéro. Et une fois le programme terminé, c’est la Switch Family qui prend le relais, notre réseau actif d’anciens switcheurs, accessible à vie. Collectif, quand tu nous tiens…