Est ce que j'ai le bon âge pour switcher ?
En voilà une bonne question ! On entend souvent dire que le switch, c’est “un truc de trentenaire” et pourtant, on voit passer des switcheurs de tous les âges chez Switch. Ce qui est sûr, c’est que chaque âge possède son lot de contraintes qui peuvent créer des peurs et bloquer le passage à l’action. Ouf : ces peurs peuvent être surmontées ! Switch Collective vous livre 4 conseils pour dépasser ces peurs et oser enclencher son switch !
On est tous persuadés qu’on a le pire âge pour switcher. À 20 ans, on pense qu’on n’a pas assez d’expérience. À 30 ans, on doit gravir les échelons et se construire une carrière. À 40 ans, on a peur de mettre sa famille en péril financièrement. À 50 ans, on se dit que plus aucune entreprise ne voudra de nous. À chaque âge ses contraintes. On pourrait trouver 1000 excuses pour rester dans sa zone de confort et éviter de brusquer ses habitudes. Ce qui se passe surtout, c’est qu’on est rempli de croyances limitantes.
“Il faut être à l’écoute et ouvert à ce qui se présente, tester, essayer, ne pas hésiter à demander de l’aide, des conseils, des témoignages autour de vous. Il faut aussi s’écouter et se faire confiance : on n’a pas conscience des ressources qu’on a en nous !” Carole, a switché à 52 ans
C’est quoi une croyance limitante ? C’est cette petite phrase qui bloque le passage à l’action. On en a tous, elles sont issues de notre éducation, de nos expériences passées et plus globalement de l’environnement dans lequel on évolue. Le problème, c’est qu’elles s’appuient surtout sur nos échecs et justifient des peurs infondées ou des normes à respecter. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’une fois qu’on en a pris conscience, plusieurs stratégies s’offrent à nous pour les dépasser.
#1. Croyance limitante n°1 : “J’ai peur de faire le mauvais choix !”
C’est tout à fait normal de ne pas être sûr de son choix face à des pistes, des idées et des envies de switch… Qu'on se sente trop jeune ou trop âgé, on a tous envie de limiter les risques et d’éviter l’échec à tout prix. La seule manière de savoir si on a fait le bon choix avant de se lancer, c’est de tester sa piste de manière concrète.
LE TIP SWITCH : Se demander “Comment je peux tester de manière simple, rapide, à moindre coût mes idées et mes envies ?”
On vous propose l’exemple de Nicolas, 45 ans, qui a participé au Bilan Switch et qui rêvait de monter un bar. Pour tester sa piste concrètement, il a passé 5 weekends avec des gérants de bars pour comprendre leur quotidien. Aujourd’hui, il a réalisé son rêve puisqu’il a ouvert L’HyperBol, un bar dans le centre de Paris.
#2. Croyance limitante n°2 : “J’ai peur de perdre trop d’argent !”
La peur financière est universelle : quel que soit son âge et ses revenus, on a souvent l’impression d’être dans la pire situation. Pas assez d’argent de côté, besoin de financer les études des enfants, un projet d’achat en cours, peur de tout perdre… Avant de tout remettre en question, il faut d’abord travailler son rapport à l’argent pour mieux débusquer ses peurs. Car le frein financier face à la reconversion est souvent un mélange de contraintes réelles qu’il faut adresser (payer son loyer, ses charges, la vie de son foyer…) derrières lesquelles se cachent des croyances et des émotions contradictoires qui viennent brouiller la réflexion et le passage à l’action.
LE TIP SWITCH : Se demander ”De combien j’ai vraiment besoin pour réaliser ce switch ?”
Pour y répondre, il faudra établir un plan de financement précis qui permettra de se rassurer, sortir du flou… et donc, de la peur. Cette fois-ci, on vous propose l’exemple de Françoise, qui voulait être coach. Elle a commencé à se tester et à se former de manière informelle. Une fois son choix certain, elle a commencé une formation en parallèle de son job, puis est passée au 4/5e avant de quitter son job. Tout est bien qui finit bien !
#3. Croyance limitante n°3 : “J’ai peur de ne pas être légitime !”
Aaah ! Le fameux syndrome de l’imposteur ! À chaque âge ses raisons de ne pas se sentir légitime, surtout quand on se lance dans un nouveau secteur ou métier et qu’on manque de compétences. Quelle que soit sa piste, on peut déjà tester son switch avec la casquette de débutant, en pratiquant et en essayant de trouver une manière plus informelle pour se former sans repasser un diplôme.
LE TIP SWITCH : Pour se sentir légitime, il y a toujours un fil rouge cohérent à construire pour raconter son histoire et se mettre en valeur.
Il faut savoir qu’un switch ne sort rarement de nul part. Pendant Le Bilan Switch, on vous aide à décortiquer toutes vos expériences passées pour savoir ce que vous aimez faire, là où vous êtes bons, ce qui vous fait vibrer et ce qui fait sens pour vous. Prenons l’exemple de Laetitia qui travaillait dans le conseil. Elle est devenue professeure des écoles, puis rédactrice et créatrice de contenu. Son fil rouge : la transmission, l’envie de rendre simple et intelligible du contenu, vouloir faire grandir.
#4. Croyance limitante n°4 : “J’ai peur du regard des autres !”
Pas de doute, la pression sociale est souvent (et malheureusement) là. Quand on a envie d’enclencher un changement, c’est important de bien s’entourer. Pour ça, il y a les personnes à éviter (des liens “qui aliènent”) et au contraire, des gens dont il faut se rapprocher (des liens “qui libèrent”)
LE TIP SWITCH : S’entourer des bonnes personnes.
Les liens qui libèrent ne sont pas nécessairement ceux qui sont les plus proches de vous. Quand on envisage de switcher, c’est important d’injecter du renouveau dans son entourage en côtoyant davantage de nouvelles têtes ou des personnes que l’on voit moins souvent. C’est d’ailleurs ce que viennent chercher les participants du Bilan Switch, qui leur permet de rencontrer de nouvelles personnes et de sortir de leur cercle habituel. À chacun son club de soutien !
Quand on était enfant, on nous demandait tout le temps ce qu’on voulait “faire dans la vie” mais paradoxalement, on ne nous a jamais appris à définir “ce qui nous fait vraiment vibrer”. Aujourd’hui, vouloir remettre en question sa vie professionnelle, ça paraît logique et ce, quelque soit son âge. Switcher, ce n’est pas un truc “de jeune” ou “de trentenaire”. Ce qu’il faut pour switcher, c’est apprendre à déconstruire toutes ses croyances limitantes acquises jusqu’à maintenant : des croyances différentes pour chaque âge, dictées par les injonctions, la famille, la pression sociale, le manque de légitimité, son rapport à l’argent… qui cachent souvent des peurs plus profondes.
On espère que cet article sera un premier coup de boost pour enclencher votre switch… car il n’y a pas d’âge pour se (re)mettre dans le bon état d’esprit !
POUR ALLER PLUS LOIN
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